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C'est la fin de l'été... Pas de bilan ici, et comme je l'ai déjà écrit: effectivement tout ne va pas de travers à Auxi, animations et concerts divers sont des plus indéniables et louables; cependant je ne suis pas là pour faire des éloges, nos élus s'auto-congratulent suffisamment dans un bulletin municipal qui est à leur entière et exclusive dévotion: toujours pas de tribune libre (exempte de censure), toujours pas de parole écrite pour l'opposition (le jour où la majorité actuelle sera dans l'opposition elle s'en mordra les doigts trop tard). Puisqu'on vous dit (dixit monsieur le maire, par ailleurs grand démocrate, mais un peu cumulard...) qu'on n'est pas obligé de donner la parole aux contestataires, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes, ou presque... Mis à part les voeux pieux du maire pour que les incivilités cessent_ dont d'ailleurs on ne voit pas pourquoi ils seraient suivis d'effet sans une relance opiniâtre  de la politique: à la fois concernant les grands adolescents et les jeunes adultes désoeuvrés, dont un petit nombre nuit au plus grand nombre par des attitudes et usages gênants _consommation publique de drogue, et les deals qui accompagnent; agressivité envers les passants, souillures diverses de l'espace public (canettes, boîtes, papiers gras, sachets abandonnés salissent partout) qui restent parfois en place des semaines complètes_ mais aussi envers les incivilités en tout genre, par exemple: moteurs qui tournent à l'arrêt pendant 1/4 d'heure, stationnement n'importe où sur les trottoirs empêchant les piétons de passer, devant les sorties de garages, en double file... Ici, le laxisme est de mise, on ne fait rien mais alors rien de rien, un point c'est tout. Or la police est aux ordres, si elle ne fait rien c'est soit qu'elle manque d'ordres, soit que les ordres sont contradictoires, soit... C'est en tous cas un problème que chaque citoyen respectueux des autres peut constater.

Comment? On ne peut imaginer un service qui au quotidien circule pour ôter ces points noirs, ces truc crasseux et ce manque d'à propos?

Comment? Pas de police  de proximité la nuit? Ou encore de service de sécurité (ou d'un autre nom si le mot sécurité fait peur!), composé d'animateurs ou autres, rappelant les règles et les bonnes manières?

A quand un numéro d'appel spécifique à la police municipale et joignable 24h/24 ? (ce qui serait quand même bien pratique).

N'y-a-t-il vraiment aucune solution? Bien sûr que les solutions existent, encore faut-il les vouloir, encore faut-il anticiper les problèmes. Si rien ne se fait je parie qu'en matière de relations on fonce droit dans le mur et que les conflits de voisinage et autres iront en s'exacerbant.

On espère que cette fin d'été sera plus qu'un commencement de bonnes résolutions, ou un catalogue de voeux pieux, mais un travail en profondeur sur les solutions.

C'est la campagne et quand il fait beau comme en ce moment on a des grosses envies de siestes et de balades ça tombe bien les environs regorgent de chemins et sentiers. Mais, ici il va s'agir de ce qui fait du bruit.

Je regrettais, il y a peu l'absence d'espaces verts, de jardins aménagés en ville et c'est toujours le cas, mais bon...on y reviendra un de ces jours et il sera aisé de montrer que des arbres on été abattus sur commande qui ne présentaient pas de dangerosité particulière (le fameux principe de précaution, les maires ont tous le trouillomètre au maximum...).

Pour amener un peu d'eau à la roue du moulin de ceux qui croient que je broye du noir, je rappelle par exemple aux sourds que la machine, la balayeuse qui nettoie, très imparfaitement les rues est aussi peu bruyante qu'une demi douzaine d'avions à réaction sur le départ.

Le thème du bruit est très intéressant car bien souvent négligé ou considéré comme mineur par les édiles d'ici comme d'ailleurs, ceci pour une raison très simple: ça ne paye pas, et c'est très très difficile de faire cesser certaines nuisances sonores. Celles issues des activités liées au travail qui semblent bien souvent impossibles à stopper devraient néanmoins être jugulées, maîtrisées d'autant plus que l'on posséde une emprise forte sur celles-ci qui sont clairement identifiables; en général peu est fait en ce domaine ici comme partout.

Par contre les activités "récréatives", ou de bricolages en tous genres, sont elles aussi génératrices de boucan et de nuisances; si elles sont souvent identifiées par leurs victimes elles sont plus rarement stoppées. Il y a au moins deux raisons à cela, premièrement on ne sait à quel saint se vouer pour que le vacarme ou le tumulte cesse et deuxièmement comme je l'ai déjà dit ici nos édiles n'osent pas vraiment s'en mêler. Citons pêle-mêle: sono à fond dans la rue ou les voitures, boosters qui pétaradent, hurlement divers, machines qui tournent tard le soir ou le dimanche, etc...

Ainsi je rappelle qu'il n'y a ni police municipale, et pas plus de gendarmerie, sur place dès la fin d'après-midi, encore moins le dimanche (ou du moins pas sous le coude)... Si l'on tient absolument à se faire engueuler ou casser la figure il faut intervenir pour faire cesser le bruit, les incivilités et leurs auteurs.

Quelles sont les solutions dont dispose le citoyen de base? Ormis celle consistant à se taire ou à ronchonner dans son coin, avec la sentation bien réelle d'une bonne frustration et d'une dose d'insécurité dure à avaler.

Rendre la justice soi même n'est pas permis, la plupart le savent et il est à craindre que l'absence de réactivité des autorités légales soit donne du blé à moudre aux extrêmistes de droite soit génère un dégoût, une désaffection croissante pour les urnes.

Pour rétablir la paix, la quiétude à laquelle aspirent nos citoyens il faut oeuvrer à réduire le plus possible les nuisances sonores et ainsi  continuer coûte que coûte à améliorer le cadre de vie. 

C'est aussi important que de créer des emplois en attirant d'éventuels investisseurs, pas simple, ou encore de favoriser l'accès à la culture (et pas seulement d'une manière récréative).

Nous avons cinq sens, plus un sixième qui est peut-être le bon sens et le bon sens ça n'est pas forcémment d'aller toujours dans celui du vent mais aussi de lutter contre ce qui perturbe la quiétude d'une manière idiote... En ce moment très régulièrement, par exemple, on peut depuis quelques semaines être réveillés en plein week-end nocturne par des bruits de rave party à proximité du bourg.

Bon aujourd'hui on ne parlera pas de ceux qui laissent tourner leur moteur pendant un quart d'heure...des fois que ça m'donne un ulcère...

LOL

En prime un site des cousins québecois sur le bruit link

En avant, c'est la façon dont nous sommes contraints à agir, impossible de reculer: ce qui est dit est dit, ce qui est fait est fait... Même si l'habillage de mots peut parfois cacher les maux, ou la vérité.

Le fait est que notre bourg est en perte de vitesse, qui ne connaît un fils ou une fille d'ici ayant dû partir pour travailler? C'est à la fois lié à un élément positif et un négatif: l'élévation du niveau d'instruction qui fait que certains ne pouvant trouver un job correspondant à leur niveau de qualification s'expatrient; mais, aussi, que certains sans aucune qualification ou encore possédant des qualifications inadaptées ou obsolètes ne trouvent rien. Pour beaucoup cette oisiveté se double à l'âge adulte ou au sortir de l'adolescence par des prises de risques du point de vue sanitaire...  Je veux parler de la drogue...

La drogue circule abondamment dans nos contrées et je crains que peu soit fait pour éradiquer celle-ci du paysage, je ne parle pas ici des drogues douces mais plutôt des drogues dures: cocaïne, héroÏne, crack.

Auxi n'est pas épargnée: certains endroits sont particulièrement fréquentés par les usagers et leurs dealers: parking de l'Authie, voisinage des salles de sports ou encore proximité du terrain de foot, voire des endroits plus reculés près du pont rouge par exemple _je ne cite là que les quelques endroits où j'ai vu quelque chose (échanges de paquets contre billets), et, sûrement beaucoup d'autres citoyens font-ils le même constat_ on se demande pourquoi les services de police (en général) n'agissent pas plus vite ou encore les services sociaux pour empêcher: premièrement surtout les traffics et deuxièmement pour prendre en charge la détresse, s'occuper des drogués addicts aux drogues dures qui, au final sont de grands malades et qu'il ne faudrait sûrement pas emprisonner mais plutôt soigner.

Ici et tout de suite sûrement pas grand chose. Que faire, si l'on met de côté l'aspect répressif de l'affaire? Sûrement insister auprès de nos politiques afin que les drogues douces légalisées ne soient plus l'objet de traffics permettant aux dealers de pourrir la vie des gens; probablement oeuvrer pour que des lieux discrets de prise de médicaments, de drogues de substitution, dans des centres sous surveillance de médecins, d'infirmiers et de psychologues, soient autorisés.

Nous constatons, aujourd'hui _façon de parler_ qu'un premier compte-rendu de conseil municipal est en ligne et indéniablement c'est un progrès. Sur cette voie on espère bientôt un droit de réponse pour l'opposition locale ou une tribune libre même si l'on sait que cela n'est pas obligatoire plus de liberté et de démocratie c'est quand même toujours mieux.

Même si l'on pense que le voisin, décidemment mal informé ou instruit, raconte beaucoup de conneries.

Par ailleurs ce blog, n'est absolument pas celui d'un spécialiste, d'un professionnel, de la politique et, ainsi leur auteur est le plus souvent incapable, ou encore n'a pas envie de savoir qui fait quoi exactement. Ce non professionalisme est totalement revendiqué. Car ici le but est surtout comme déjà dit de répéter tout haut, publiquement, ce que beaucoup d'autres pensent tout bas dans leur coin.

Les propos tenus visent autant, et sûrement plus, les lourdeurs administratives que  les éventuels non dits au niveau local.

Par exemple un sujet qui défrise passablement le pékin est celui des sommes investies ici ou là: les millions d'euros du collège plus ceux de la station d'épuration cela fait quand même énormément d'argent et l'on est quand même autorisé, du moins dans une république (et qui plus est démocratique) de se demander ce que l'on aurait pu accomplir d'autre en dépensant cet argent ailleurs ou autrement, ou en maîtrisant mieux les coûts des dits "investissements".

Nos concitoyens sont parfois, souvent ébahis même devant la richesse commune dont les miettes elles-mêmes leurs paraissent tomber bien loin de leur assiette... Le chômage demeure à un niveau tel que la seule solution est le plus souvent l'expatriation autrement nommée mobilité géographique.

Aujourd'hui la ville est moins peuplée que dans les années soixante, l'usine locale n'emploie presque plus de personnes. On veut bien entendre parler de dynamisme économique mais il faut bien constater que ce n'est même pas le niveau de formation qui influe ici sur l'emploi. Les entreprises ne sont pas affolées par nos atouts, il faut le constater. L'infrastructure existante n'est sûrement pas assez attractive; aujourd'hui comme hier c'est la proximité des voies de communications adaptées à l'époque _autoroutes, ports, aéroports_ qui créent la différence (comme autrefois l'implantation d'Aubecq "grâce" au chemin de fer).

Il suffit de voir comment les entreprises s'installent de nos jours à proximité des bretelles d'accès autoroutiers; faut-il le souhaiter pour notre contrée? On l'espérait encore il y a peu avant que le projet de doublement de l'A1 ne soit mis au rencart. Il est à craindre qu'un changement de majorité n'y change rien les socialistes et leurs alliés verts ne seront probalement pas mieux de ce point de vue.

Ceci dit, en attendant avec tous ces jeunes qui glandouillent faute de job on n'est pas forcémment toujours au calme...

Pour répondre à certains d'entre-vous qui semblent s'inquiéter, voire s'alarment (inutilement) de mon anonymat et cherchent à me contacter directement, sachez que cela n'est pas mon but, je tiens à demeurer anonyme pour conserver une liberté de ton qui serait évidemment compromise si je donnais mon identité. Il ne s'agit nullement de se dissimuler pour nuire mais plutôt de demeurer une voix anonyme.

Si toujours l'anonymat a pour but de se protéger, en gros il y a deux types d'anonymat: celui qui dissimule l'identité de quelqu'un qui cherche à nuire et celui qui a pour unique fonction de protéger l'indépendance de son auteur (éviter les pressions, ne pas être soumis à la vindicte populaire, s'abstenir de mentionner son état par discrétion,...). Donc ici j'use d'un pseudonyme.

Ici pas de corbeau mais du poil à gratter.

Pour répondre aux critiques relatives à l'imprécision parfois importante, je le concéde, de mes informations, je réponds premièrement par l'attaque défensive en affirmant ne pas être sûr à 100% que la transparence soit toujours totale en matière de décisions au niveau local, tant communal qu'à celui de la communauté de communes; deuxièmement que je n'empêche personne de me communiquer ce qu'il dit être fiable, ou de rectifier par ses commentaires des propos qu'il jugerait mensongers ou inexacts. Je promets que je tiendrai, éventuellement, compte des remarques et précisions mais que, au final, c'est mon p'tit blog et aussi je déciderai toujours en mon âme et conscience de ce qui sera publié.

Vous pouvez laisser (même sous un pseudonyme) vos commentaires , n'hésitez pas, c'est ouvert.

Censure uniquement si: quelqu'un insulte, injurie ou diffame, ou encore tient des propos sexistes, ou xénophobes.

Par contre en tant que responsable de ce blog sans autre prétention que celle d'émettre des billets d'humeur concernant la vie du citoyen et reflétant souvent ce que d'autres disent tout bas ou tout haut accoudés au zinc des bistrots, en petits commités lors de déjeuners ou diners d'amis ou copains, en tant que rédacteur de ce blog je revendique aussi comme dit précedemment une liberté de ton et une indépendance dont le but n'est ni de dissimuler le mensonge, ni de propager la calomnie, ni de semer la dénonciation.

Mais de simplement témoigner ici des états d'âme d'un habitant lambda, ordinaire, de la commune d'Auxi.

Signé de mon blase: Plouc.